Comme 13 autres personnalités syriennes auparavant, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de geler les avoirs de ces personnes et de les interdire de visa à destination de l’Union européenne. La décision prendra effet mardi après publication au journal officiel de l’UE.
La répression des manifestations en faveur de la démocratie qui ont débuté le 18 mars à Deraa, dans le Sud, a fait près de 900 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
"Si quelqu’un réprime son propre peuple de cette façon, répond à des manifestations pacifiques par la force, l’UE ne peut pas rester sans réponse", a expliqué un diplomate européen.
"L’Union européenne est une communauté de valeurs et nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que les droits de l’Homme sont violés de manière si brutale dans notre voisinage immédiat", a-t-il ajouté.
Les Vingt-sept avaient initialement choisi de ne pas cibler Bachar al Assad en espérant qu’il soit ainsi incité à ne plus faire usage de la force face aux manifestants, mais sans succès.
Il n’est toutefois pas certain que son inscription sur la liste des sanctions ne soit suivie de plus d’effets.