L’UE se dote d’un corps européen de gardes-frontières

L’Union européenne va se doter d’un corps de gardes-frontières et de gardes-côtes destiné tout particulièrement à contenir le flux de migrants arrivant en Europe.

Le Conseil de l’UE, le Parlement et la Commission sont parvenus à un accord à ce sujet.

Le corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes a pour objectif premier d’assurer et de mettre en œuvre la gestion européenne intégrée des frontières extérieures dans le but de ‘’gérer efficacement’’ les migrations et d’assurer un niveau élevé de sécurité au sein de l’Union, tout en y garantissant la libre circulation interne, dans le plein respect des droits fondamentaux, indique le Conseil.

Il sera composé d’une agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes (l’actuelle agence Frontex dotée de missions élargies) et des autorités nationales responsables de la gestion des frontières. Dans sa nouvelle configuration, l’agence devrait concentrer ses activités sur la mise en place d’une stratégie opérationnelle pour la gestion européenne intégrée des frontières et l’apport d’une assistance à tous les États membres concernés pour la mise en œuvre de cette stratégie.

Les moyens consacrés à cette mission consistent notamment à organiser des opérations conjointes et des interventions rapides aux frontières afin de renforcer la capacité des Etats membres à s’acquitter de leurs obligations en ce qui concerne le contrôle aux frontières extérieures et aider la Commission à coordonner les équipes d’appui à la gestion des flux migratoires lorsqu’un Etat membre est confronté à des pressions migratoires disproportionnées dans les zones d’urgence migratoire (‘’hotspot areas’’) situées à ses frontières extérieures.

Il s’agira aussi de prévoir une mise en commun obligatoire des ressources humaines en créant une réserve d’intervention rapide d’au moins 1.500 garde-frontières, de fournir une assistance technique et opérationnelle en vue de soutenir les opérations de recherche et de sauvetage de personnes en détresse en mer, d’organiser, coordonner et mener des opérations de retour et d’encourager la coopération avec les pays tiers, en coordonnant la coopération opérationnelle entre eux et les Etats membres dans le domaine de la gestion des frontières.

Maintenant que l’accord a été confirmé par le Coreper (Comité des représentants permanents des Etats membres), au nom du Conseil, le règlement sera soumis au Parlement européen pour un vote en première lecture et au Conseil pour adoption.

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