L’opposition syrienne en conclave à Istanbul pour choisir un gouvernement provisoire

Les opposants syriens, réunis au sein de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l’opposition syrienne, se sont retrouvés lundi à Istanbul pour choisir un Premier ministre et un gouvernement provisoire, qui va gérer les affaires dans les zones sous contrô le des rebelles, qui se battent pour faire tomber le régime de Bachar Al Assad.

Douze personnalités ont présenté leurs candidatures pour le poste du Premier ministre, a déclaré à la presse Khaled Saleh, membre de la Coalition, qui a précisé que le choix du chef du gouvernement aura lieu durant la 2-ème partie de la 1-ère journée de cette réunion de deux jours.

Trois figures sont particulièrement données favorites par les médias. Il s’agit de l’ancien ministre de l’Agriculture, Assad Mustapha, de l’économiste Oussama Al Kadi et du cadre supérieur dans les télécoms, Ghassane Hitto.

Le président de la Coalition nationale, Mouad Al Khatib, a déclaré que le choix d’un Premier ministre et la formation du gouvernement est une question qui doit prendre le temps nécessaire même si les Syriens de l’intérieur attendent impatiemment ce gouvernement, précisant que les hauts et les bas à ce sujet ne sont pas forcément  »une opération négative ».

Lors de la réunion d’Istanbul, les 73 membres de la Coalition des forces de la révolution et de l’opposition syrienne doivent se mettre d’accord tout d’abord sur la nécessité de former un gouvernement ou de se contenter d’un organe exécutif aux pouvoirs limités.

"Des discussions approfondies sont encore nécessaires pour savoir si nous avons besoin d’un gouvernement intérimaire ou d’une instance exécutive capable d’assumer les responsabilités lui permettant d’occuper le siège de la Syrie à la Ligue arabe", a déclaré le porte-parole de la Coalition, Walid Al Bounni.

Khaled Saleh estime, pour sa part, qu’environ 60 des 73 membres de la Coalition sont pour la formation d’un gouvernement provisoire.

Le futur Premier ministre a pour tâche principale de nommer, si possible lors de la réunion d’Istanbul, un gouvernement qui sera chargé de gérer les zones sous contrô le des rebelles, dans le Nord et l’Est de la Syrie, où plus de 10 millions de Syriens ont besoin notamment de l’éducation et des services de santé.

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