Dans cette résolution adoptée par 86 voix pour, 32 contre et 59 abstentions, l’Assemblée générale de l’ONU condamne les "violations graves et répétées" des droits de l’Homme dans ce pays, notamment le recours à la "torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, comme la flagellation et l’amputation".
Le nombre d’exécutions pratiquées en Iran "sans égard pour les garanties reconnues au niveau international, y compris les exécutions publiques, les exécutions collectives et secrètes et l’imposition de la peine capitale à des mineurs, ainsi que les arrestations arbitraires", sont un motif d’inquiétude pour l’organisation mondiale.
Dans sa résolution, l’assemblée générale relève, en outre, "l’intensification de la persécution et des violations des droits fondamentaux des personnes appartenant à des minorités religieuses reconnues, notamment les Musulmans sunnites, les Chrétiens et les Juifs".
Le texte regrette, de même, l’absence "d’enquête approfondie sur les violations qui auraient été commises à la suite de l’élection présidentielle du 12 juin 2009 ni entrepris d’en établir les responsabilités".
Le Gouvernement iranien doit "ouvrir des enquêtes crédibles, indépendantes et impartiales sur les allégations de violations des droits de l’homme et à mettre fin à l’impunité", exhorte cette résolution.