"Le Secrétaire général prend note avec grande préoccupation des informations faisant état de frappes aériennes israéliennes contre la Syrie", a annoncé son porte-parole adjoint, Eduardo Del Buey.
"En ce moment, les Nations Unies ne disposent pas de détails au sujet de l’incident signalé. L’ONU n’est pas en mesure de vérifier indépendamment ce qui s’est passé", a poursuivi le porte-parole lors d’un point de presse au sein de l’organisation internationale.
Le chef de l’ONU a appelé toutes les parties concernées par l’incident à "prévenir l’apparition des tensions et l’escalade dans la région".
Il a également jugé nécessaire de "respecter strictement le droit international, en particulier l’intégrité territoriale et la souveraineté de tous les pays de la région".
Mercredi soir, Damas a annoncé que l’aviation israélienne avait directement bombardé un centre de recherche militaire situé entre Damas et la frontière libanaise. Les médias ont fait état de deux morts et de cinq blessés dans ce centre, qui a subi d’importants dégâts.
Suite à cet incident, le premier en près de deux ans de conflit en Syrie, les autorités syriennes ont envoyé une lettre aux membres du Conseil de sécurité condamnant cette grave attaque israélienne qui risque de rendre plus volatile la situation dans la région.
Le président du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier, Masood Khan, a confirmé la réception de cette lettre, notant que l’organe exécutif de l’ONU demeurera saisi de cette question.
Le diplomate pakistanais a également mis en garde, lors d’une conférence de presse à l’occasion de la fin de la présidence de son pays du conseil de sécurité, contre le risque de déstabilisation de la région.