Chuck Hagel nommé à la tête du Pentagone

L’ancien sénateur Chuck Hagel, nommé à la tête du Pentagone, a promis jeudi de "maintenir la pression" sur les organisations terroristes à travers le monde et à ne pas hésiter à recours à la force armée si nécessaire, lors de l’audition de sa confirmation devant la commission des Forces armées du Sénat américain.

"Nous allons faire en sorte de rester toujours vigilants et maintenir la pression contre les organisations terroristes" à travers le monde, a affirmé cet ancien sénateur républicain du Nebraska devant les membres de la commission, soulignant, à cet égard, que les "récents évènements au Mali et en Algérie viennent nous rappeler" la complexité et l’interdépendance du monde en ce début du 21è siècle.

M. Hagel a également affirmé que les Etats-Unis "n’hésiteront pas à recourir à toute la force" de leur armée pour assurer leur sécurité, tout en plaidant aussi pour des décisions "intelligentes" et "avisés" en matière d’emploi de la puissance militaire US.

Cependant, plusieurs membres de la commission des Forces armées du Sénat, y compris l’influent sénateur républicain John McCain, se sont montrés réticents lors de cette audition à accepter de confirmer la nomination de Chuck Hagel, lui reprochant ses positions antérieures opposées à l’interventionnisme des Etats-Unis dans le monde, notamment son opposition à la politique de George W. Bush en Irak.

L’annonce de la nomination de Hagel en décembre dernier par le président Barack Obama au poste de Secrétaire à la Défense avait aussi suscité une levée de boucliers au sein même du parti républicain, où certains lui reprochent son manque de soutien inconditionnel à Israël, ou encore ses positions jugées "assez accommodantes" vis-à-vis du régime iranien.

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