"Ceci est un crime de guerre et une grave violation du protocole de (Genève) de 1925", a dit le Secrétaire général lors d’une consultation à huis-clos de l’Organe exécutif, soulignant que la "communauté internationale a le devoir de demander des comptes aux responsables et d’assurer que les armes chimiques ne soient plus jamais utilisés comme instrument de guerre".
Aujourd’hui, a-t-il poursuivi dans cette déclaration distribuée aux journalistes, l’"unité du Conseil de sécurité sera cruciale", au regard de la "gravité de la situation", exhortant les Quinze à "considérer les moyens d’assurer la mise en oeuvre et le respect du plan" de Genève auquel sont parvenus les Etats-Unis et la Russie, la semaine dernière.
Le rapport de la mission d’enquête de l’ONU sur l’usage des armes chimiques dans le conflit en cours en Syrie fait état lundi d’évidences "claires et convaincantes".
Il existe des "preuves flagrantes" de l’utilisation, le 21 août dernier, du gaz sarin dans l’attaque de Ghouta, près de Damas, souligne le rapport rendu public en fin de matinée.
De plus, des "évidences claires et convaincantes" prouvent que l’arme chimique a été utilisée "à large échelle" contre les "civils y compris les enfants", souligne le rapport qui a été remis ce matin aux quinze Etats membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le rapport a été transmis dimanche à Ban Ki-moon par le chef de la mission, Pr Ake Sellstrom, a souligné dans la soirée le Porte-parole de l’ONU dans une note aux correspondants de l’ONU, précisant que le SG de l’ONU fera un compte-rendu aux quinze Etats membres lors de consultations à huis-clos.
Le SG de l’ONU compte également briefer l’Assemblée générale de l’ONU sur ce rapport qui sera rendu public dans la journée, a ajouté l’Organisation mondiale.
