"Ce matin j’ai entendu que d’autres communautés étaient menacées de déplacements, les Bédouins de Wadi et les résidants de Al Walaja", a déploré la chef des opérations humanitaires dans un communiqué distribué au siège de l’ONU.
Mme Amos, qui s’exprimait à l’issue d’une visite de quatre jours dans les territoires occupés et à Al-Qods-est, a mis en relief la situation déplorable des populations palestiniennes expulsées de leurs maisons à Al-Qods Est et en Cisjordanie.
"J’espère qu’après mes discussions avec les autorités israéliennes, elles vont examiner avec attention les enjeux humanitaires que constituent les démolitions et les déplacements en Cisjordanie", a-t-elle ajouté.
La responsable onusienne a également souligné la nécessité de mettre un terme à l’embargo imposé par Israël à la Bande de Gaza et qui a eu un "impact négatif" sur l’économie, l’éducation, la santé et les infrastructures d’eau et d’assainissement dans cette région.
Les civils ont été durement frappés par ces politiques de restriction, a estimé la chef des Affaires humanitaires de l’ONU, rappelant, à cet égard, que près de 70 % de la population de la bande de Gaza, soit un million de Palestiniens, dépendent de l’aide alimentaire.
Lors de sa visite, Mme Amos a rencontré de nombreuses communautés d’Al-Qods Est qui ont été expulsées et s’est rendue dans des zones, toujours sous contrô le israélien.
Cette visite a coïncidé avec une répression sans précédent des forces israéliennes à l’égard des Palestiniens, qui commémoraient le 63è anniversaire de la Nekba.
Selon la presse, au moins dix personnes ont été tuées par les forces israéliennes et 112 autres blessées, dimanche dernier, lors d’incidents séparés au sud du Liban, dans le plateau occupé du Golan et dans les Territoires palestiniens occupés, rappelle-t-on.