L’Iran est devenu le principal médiateur dans la région depuis que les Etats-Unis ont quitté l’Irak en 2011, laissant le pays aux mains du gouvernement à majorité chiite de Maliki, allié de Téhéran.
Les détracteurs de Maliki l’accusent d’être responsable de l’insurrection islamiste qui a dépassé le seul nord de l’Irak, affirmant que sa politique anti-sunnite a attisé les tensions communautaires et permis à l’Etat islamique (EI) de bénéficier d’un certain soutien auprès de la population sunnite d’Irak.
"Nous sommes arrivés à la conclusion que Maliki n’est plus en mesure de préserver l’unité de l’Irak, mais l’ayatollah Ali Sistani garde toujours espoir", a déclaré à Reuters ce responsable iranien, sous couvert de l’anonymat, faisant référence au chef du clergé chiite irakien.
"Aujourd’hui, l’ayatollah Sistani soutient également nos positions concernant Maliki."
Ce même responsable a précisé que l’ambassadeur iranien à Bagdad a mené des consultations avec des factions politiques et des candidats potentiels sur le sujet. Il a toutefois reconnu qu’il était difficile de trouver un remplaçant qualifié au Premier ministre actuel.
"Il n’y a pas beaucoup de candidats capables de préserver l’unité de l’Irak", a-t-il souligné.