L’infanterie et les unités blindées de Tsahal avaient entamé leur retrait de l’enclave côtière avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. L’armée israélienne a estimé que sa mission était accomplie après la destruction de 32 tunnels et plusieurs dizaines de puits d’accès utilisés par les groupes armés palestiniens.
Ces destructions étaient l’un des principaux objectifs de son opération baptisée "Bordure protectrice" lancée le 8 juillet.
Les troupes et les chars ayant participé à l’opération vont être "redéployés dans des positions défensives à l’extérieur de la bande de Gaza et resteront dans une position défensive", a commenté le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal.
De son côté, Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas qui administre la bande de Gaza, a jugé que l’offensive israélienne constituait un "échec à cent pour cent".
Plusieurs tentatives précédentes de cessez-le-feu ont échoué depuis le début de l’offensive, qui a coûté la vie à 1.867 Palestiniens, majoritairement des civils, selon les services de santé de Gaza, et fait des centaines de milliers de déplacés. Israël a perdu 64 soldats ainsi que trois civils.
Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déclaré qu’Israël respecterait le cessez-le-feu tel qu’il a été convenu et négocié via les Egyptiens.
Israël a décidé d’envoyer des émissaires au Caire avant de négocier une cessation durable des hostilités durant cette trêve. Le Hamas et le Djihad islamique ont déjà dépêché des représentants dans la capitale égyptienne.
Les Palestiniens réclament un retrait des forces israéliennes de Gaza, la fin du blocus israélo-égyptien sur l’enclave et la libération des prisonniers arrêtés en juin durant la traque en Cisjordanie par Israël des assassins de trois adolescents israéliens.
Benjamin Netanyahu exige de son côté le désarmement du Hamas et la démilitarisation de la bande côtière, demandes jusqu’ici rejetées par les islamistes.