L’institut estime que la croissance française continuera d’être avant tout alimentée par la demande extérieure, sous l’effet d’une amélioration de l’environnement dans la zone euro, même si l’impact des efforts de consolidation budgétaire sera moins fort qu’en 2013.
Il table ainsi sur des progressions du produit intérieur brut (PIB) de 0,1% au premier trimestre puis de 0,3% au deuxième. Par rapport à sa précédente note de conjoncture, publiée en décembre, l’Insee revoit ainsi en baisse de 0,1 point sa prévision pour le 1er trimestre et en hausse de 0,1 point celle du 2e trimestre.
A partir de là, au 30 juin, qui constitue l’horizon de prévision de l’Insee, l’acquis de croissance pour l’ensemble de 2014 s’élèverait à 0,7%.
A ce niveau, une stabilisation à 0,2% du rythme de croissance trimestrielle sur les six derniers mois de l’année suffirait à valider le scénario de hausse de 0,9% du PIB retenu par le gouvernement dans la loi de finances 2014.