La plus récente peine d’assignation à résidence prononcée à l’encontre de la Nobel de la paix 1991 expire samedi. La femme de 65 ans devrait normalement recouvrer sa liberté, mais la nature du régime rend ce dénouement incertain.
« Aucune loi ne peut prolonger sa détention un jour de plus. La peine expire samedi et elle sera libérée », a assuré son avocat Nyan Win.
Mme Suu Kyi, qui est la fille du héros de l’indépendance, le général Aung San, est la bête noire de la junte militaire. Depuis son retour dans le pays, en 1989, elle a été incarcérée ou assignée à résidence au cours de 15 des 21 dernières années.
Mme Suu Kyi était sur le point d’être libérée en mai 2009 lorsqu’un illuminé de nationalité américaine a nagé jusqu’à sa résidence, où il a trouvé refuge pour quelques heures. Le régime a utilisé ce prétexte pour l’accuser d’avoir violé les conditions de son assignation à résidence. Son assignation à résidence a subséquemment été prolongée de 18 mois.