Selon le responsable espagnol, le déficit public doit être analysé en tenant compte des mesures prises par le gouvernement, notamment la réduction des impôts et autres initiatives visant à favoriser l’emploi et l’investissement, estimant que le plan d’austérité adopté par l’exécutif socialiste commence à donner des résultats positifs. Ocana a noté, à cet égard, que les chiffres enregistrés jusqu’au septembre répondent aux prévisions du gouvernement, qui prévoit réduire le déficit à 3 % du PIB en 2011 contre plus de 11 % en 2009.
L’économie espagnole est plongée dans une sombre période de crise exacerbée par plusieurs facteurs, dont un taux de chômage des plus élevés en Europe et une récession galopante. Contrairement aux autres pays européens ayant affiché une reprise modérée au cours de l’année en cours, l’Espagne sera le dernier grand pays de l’UE à sortir de la récession, plus concrètement au début de l’année 2011 avec une hausse de 1 % du PIB.
Cette situation s’explique, notamment par la correction des déséquilibres internes et externes accumulés durant les 10 dernières années, l’impact de la crise économique sur les différents secteurs d’activité et la baisse de la consommation et de la demande intérieures.