Après une année 2010 se positionnant en France métropolitaine comme la plus fraîche de ces deux dernières décennies (à égalité avec 1996), "l’année 2011 se révèlera très probablement comme l’une des plus chaudes depuis 1900", souligne Météo France dans un bilan provisoire établi à la date du 28 novembre dernier.
Ce bilan est le résultat d’un printemps et d’un automne 2011 exceptionnellement chauds, explique l’agence, précisant que le printemps dernier se positionne au premier rang des printemps les plus chauds et l’automne au second rang des automnes les plus chauds.
Par ailleurs, tous les mois de l’année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l’exception notable de juillet qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3°C à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.
En 2003, précédent record de chaleur depuis que l’on fait des relevés météo en France, la moyenne des températures annuelle avait dépassé la normale de 1,3 degré.
Météo France relève par ailleurs que la quantité d’eau recueillie en 2011, cumulée sur l’ensemble du pays, "pourrait être notablement déficitaire".
A la faveur d’un printemps exceptionnellement sec (le plus sec depuis au moins 1959), mais aussi d’un automne très sec, 2011 se présente à ce jour comme "l’une des années les plus sèches que la France ait connu au cours des cinquante dernières années".
Mais le mois de décembre, avec une pluviométrie deux fois plus que la moyenne, peut encore sensiblement modifier ce constat.
Les durées d’ensoleillement cumulées sur l’année s’annoncent sensiblement supérieures à la moyenne, en particulier grâce aux conditions printanières exceptionnelles mais aussi à l’automne très ensoleillé.