La désignation de M. Kerry a été largement attendue par le landerneau médiatico-politique de Washington, depuis que l’actuelle ambassadeur des Etats Unis à New York, Susan Rice, a demandé au président Obama de retirer son nom de la liste des candidats potentiels à ce poste prestigieux de l’exécutif américain.
Mme Rice avait fait l’objet d’attaques au vitriol de la part des chefs de file du Parti Républicain au Congrès, qui lui reprochaient sa déclaration faite au lendemain de l’attentat terroriste de Benghazi, qui a causé la mort de quatre ressortissants américains, dont l’ambassadeur des Etats Unis à Tripoli, Chris Stevens.
Susan Rice avait soutenu que cette attaque a été le résultat d’une manifestation contre un film attentatoire aux valeurs sacrées de l’Islam qui avait dégénéré.
Beaucoup d’observateurs à Washington s’attendent à ce que la nomination de ce catholique de 69 ans, à la voix de stentor, soit confirmé par le sénat. Des figures de proue du Parti républicain, à l’instar de John McCain, qui s’étaient farouchement opposé à la nomination de Susan Rice, avaient exhorté le président Barack Obama à choisir John Kerry.