Le Parti libéral démocrate (PLD), la formation de droite nationaliste au pouvoir et dont M. Abe était l’une des principales figures, est donné grand favori du scrutin.
L’actuel Premier ministre nippon Fumio Kishida, dont le PLD, (droite nationaliste) était donné largement favori dans les sondages, a dénoncé l’attaque « barbare » contre son ancien mentor, insistant sur l’importance de « défendre les élections libres et équitables, qui sont le fondement de la démocratie ».
Après avoir été brièvement suspendue par les différents partis à la nouvelle de l’attaque de l’ancien Premier ministre, la campagne électorale a repris samedi avec des mesures de sécurité accrues, alors que la police de Nara a reconnu des failles « indéniables » dans celles qui entouraient le meeting de M. Abe.
La campagne électorale a été dominée par des préoccupations locales, notamment les hausses de prix et les risques concernant l’approvisionnement en électricité, alors que la canicule qui touche le japon depuis fin juin fait craindre une pénurie d’électricité.
La coalition au pouvoir, formée du PLD de M. Kishida, 64 ans, et de son allié le Komeito, pourrait selon les projections remporter plus de 70 sièges sur les 125 à pourvoir (le Sénat compte au total 248 sièges, renouvelés par moitié tous les trois ans).
En revanche, le Parti démocrate constitutionnel (PDC) de centre-gauche risque selon les sondages de perdre une partie des 45 sièges qu’il détient actuellement, et sa place de principale force d’opposition.
Par ailleurs, une proportion record de 33% de femmes figurent ce dimanche parmi les 545 candidats.