Italie: Mario Monti reçu par le président Napolitano au deuxième jour de ses consultations

Le président du Conseil italien désigné, Mario Monti, a été reçu, mardi, par le président Giorgio Napolitano sur fond de rumeurs faisant état de l’annonce de la composition du nouveau gouvernement dès ce soir ou mercredi.

Aucune indication n’a cependant été donnée de source officielle sur la teneur des entretiens entre les deux hommes lesquels ont duré, selon l’agence Ansa, près d’une heure et demie.

Monti avait entamé, lundi, ses consultations pour la formation du nouveau gouvernement après en avoir été chargé la veille par le président Napolitano.

Le nouveau président du Conseil, qui succède à ce poste à Silvio Berlusconi, a poursuivi, mardi, ses consultations en rencontrant les chefs de file du Parti du peuple de la liberté (PDL-du chef du gouvernement sortant) et du Parti démocrate (PD-principal parti de l’opposition de centre-gauche).

Il devait également rencontrer des responsables d’organisations syndicales et patronales ainsi que des représentants institutionnels des jeunes et des femmes.

Selon la Constitution italienne, Monti dispose d’un délai de dix jours pour former son équipe et obtenir la confiance des deux chambres du parlement, avant de prendre officiellement ses fonctions.

En attendant la mise en place et la prestation de serment de ce nouveau gouvernement, le président du Conseil sortant, qui avait présenté samedi sa démission suite à la mise en minorité de son équipe à la chambre des députés, reste en charge des affaires courantes.

Le gouvernement que Monti est appelé à former aura la lourde tâche de mettre en Œuvre les réformes structurelles et mesures d’austérité promises à l’Union européenne (UE) en vue de réduire la dette (plus de 1900 milliards d’euros), de relancer l’économie du pays et de rassurer les marchés.

La trêve que les marchés ont accordée à l’Italie après la désignation de Monti a été de courte durée. Mardi, en milieu de journée, la bourse de Milan perdait environ 2 % tandis que le taux des titres de dette italiens à 10 ans franchissait à nouveau le seuil périlleux des 7 %.

Les conditions d’emprunt de l’Italie avaient atteint la semaine dernière des niveaux comparables à ceux qui ont obligé l’Irlande et la Grèce à réclamer des mesures de sauvetage internationales.

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