Italie: la première ministre obtient la confiance des députés
Le vote, qui sera suivi d’une procédure similaire au Sénat mercredi, était purement procédural, Mme Meloni disposant à la Chambre des députés d’une confortable majorité grâce à Forza Italia de Silvio Berlusconi et à la Ligue, la formation d’extrême droite de Matteo Salvini.
Mme Meloni a présenté le matin sa politique générale au parlement, un mois après la victoire de son parti Fratelli d’Italia aux législatives.
Dans son discours de politique générale devant les députés, la première ministre a assuré que l’Italie fait « pleinement partie de l’Europe et du monde occidental ».
« L’Italie va respecter les règles » européennes, a également assuré Mme Meloni, même si Rome veut aussi « contribuer à changer celles qui ne fonctionnent pas », a-t elle déclaré, estimant que l’UE est « une maison commune pour affronter les défis que les Etats membres peuvent difficilement affronter seuls ».
Par ailleurs, la nouvelle cheffe du gouvernement italien a souligné que son gouvernement entendait « arrêter les départs illégaux » de migrants d’Afrique vers la péninsule et « briser le trafic d’êtres humains » en Méditerranée.
Le discours de Mme Meloni, première femme cheffe de gouvernement de l’Histoire italienne qui a pris ses fonctions dimanche, sera suivi d’un vote de confiance, mardi soir à la Chambre des députés et mercredi au Sénat.
Son allié et vice-Premier ministre Matteo Salvini, chef de la Ligue, a tracé dans une série de tweets, lundi soir, un programme prévoyant une réforme des retraites, d’importantes aides aux ménages et aux entreprises, un taux d’imposition unique de 15% et la construction d’un pont controversé au coût faramineux entre la Sicile et la Botte italienne.
Ces promesses faisaient partie du programme électoral de la coalition de droite, qui comprend aussi Forza Italia de Silvio Berlusconi, mais Mme Meloni a multiplié ces dernières semaines les déclarations invitant à la prudence dans les dépenses.