Les données sur les roquettes entrantes sont ensuite transmises au commandement de l’armée, qui est chargé d’alerter les résidents des zones confrontées à un danger imminent, selon le rapport.
Israël craint que les groupes militants opérant dans le Sinaï, une vaste région désertique, aillent augmenter les attaques à la roquette. Plus tôt ce mois-ci, deux roquettes Katioucha tirées depuis cette région ont touché le sud du Néguev.
En avril, des militants basés à Sinaï ont tiré trois roquettes de type Grad sur Eilat, une station de vacances populaire située dans le sud d’Israël, ce qui conduit les militaires à envisager le déploiement du système défense anti-fusée Iron Dome près de la ville, tandis qu’un autre attentat a tué un homme dans la ville portuaire d’Aqaba en Jordanie, en 2008.
Des hauts responsables politiques et de la défense israéliens ont à plusieurs reprises exprimé leurs préoccupations sur l’anarchie croissante dans le Sinaï après la chute de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak l’année dernière.