"Nous n’avions pas les moyens d’appliquer la peine de lapidation (…) Le chef de l’autorité judicaire, l’ayatollah Sadegh Larijani, a estimé que dans la mesure où l’objectif est l’exécution de la condamnée, si on n’a pas les moyens d’appliquer la lapidation, on peut choisir la pendaison, mais il a ordonné qu’on demande l’avis d’autres juristes religieux", a-t-il ajouté.
"Nous ne sommes pas pressés (…) Nous attendons de voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison et dès qu’on aura la réponse, nous appliquerons la peine", a ajouté M. Sharifi.
Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort en 2006 pour implication dans le meurtre de son mari, avec l’aide de son amant, et à la lapidation pour adultère. La première peine a été ramenée à 10 ans de prison en appel en 2007, mais la seconde a été confirmée la même année par une autre cour d’appel.
La justice iranienne a suspendu en juillet 2010 la peine de lapidation en attendant un nouvel examen du dossier.