Inondations au Maroc: d’importants moyens déployés pour rétablir la circulation avec les zones touchées
D’importants moyens ont été déployés en urgence par le ministère de l’Équipement et de l’Eau pour rétablir la circulation à la suite des inondations et des pluies torrentielles enregistrées dans certaines régions. du sud du Maroc.
Des pluies torrentielles, provoquant des inondations, ont fait au moins onze morts et neuf disparus depuis le 6 septembre dans 17 régions et provinces du royaume, dont certaines sont habituellement semi-arides. Un phénomène climatique « exceptionnel » qui a aussi touché l’Algérie voisine, où deux personnes emportées par les flots étaient recherchées dimanche soir.
Selon la même source, 22 routes ont été rouvertes, dimanche à 15h, dont 4 routes nationales, 7 routes régionales et 11 routes provinciales, tandis que les travaux se poursuivent, sans relâche, au niveau de 16 autres routes encore bloquées par les inondations.
La région de Tata, particulièrement touchée, fait l’objet d’une attention particulière et les équipes et les moyens d’intervention ont été renforcées, assure le ministère, qui continue de mobiliser tous les moyens humains et les divers équipements nécessaires pour débloquer au plus vite la circulation sur les différents tronçons routiers.
Depuis le 6 septembre, le sud et le sud-est du Maroc ainsi que certaines zones de l’Atlas sont touchées « par une masse d’air tropical extrêmement instable, en raison de la position exceptionnelle du Front intertropical [FIT] sur le sud du pays », a expliqué le porte-parole de la Direction générale de la météorologie au Maroc, Lhoussaine Youabd.
De violentes averses orageuses et des crues ont fait onze morts dont sept dans la province de Tata, à 740 km au sud-est de Rabat, deux à Tiznit (Sud-Ouest) et deux à Errachidia (Sud-Est), a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi, selon un bilan provisoire. Neuf personnes sont par ailleurs portées disparues dans les zones de Tata, Errachidia et Taroudant (sud-ouest).
« Le volume des précipitations enregistrées en deux jours est équivalent à celui que connaissent ces régions en temps normal durant toute une année », a précisé le porte-parole du ministère.