Dans une interview à la radio, Idriss Déby a déclaré que ces mercenaires circulaient librement autour de Benghazi, la capitale de la Cyrénaïque dans l’est de la Libye.
"Je ne veux pas que la nouvelle Libye soit à l’origine d’un quelconque complot pour déstabiliser le Tchad", a-t-il dit. "Je demande aux autorités libyennes de prendre des mesures pour garantir que le Tchad ne soit pas la proie d’une autre mésaventure libyenne."
Saleh Gaouda, vice-président du comité de sécurité nationale auprès du Conseil général national libyen, qui représente également Benghazi, a démenti l’existence de tels camps.
"La Libye (…) n’autorise pas des camps militaires où les étrangers pourraient trouver refuge, et n’interviendra pas dans les affaires de politique intérieure de nos voisins", a-t-il dit. "En tant qu’adjoint pour la ville de Benghazi, je peux affirmer catégoriquement qu’il n’existe pas de tels camps dans la ville."
En mars dernier, la coalition rebelle tchadienne UFR (Union des forces de la résistance), qui a déposé les armes en 2010, a averti qu’elle allait reprendre les hostilités faute de négociations engagées par Idriss Déby depuis plus de deux ans.