A l’instar d’autres métropoles mondiales, comme New York, Madrid, Londres ou encore Rome où les manifestations ont dégénéré donnant lieu à de violents incidents, la capitale française a vu défiler des centaines de manifestants qui ont répondu à l’appel international "Tous ensemble pour un changement mondial!".
"Paris, Paris, soulève toi!", scandaient les contestataires français, rassemblés sur la place de l’hôtel de ville qui devrait abriter une soirée festive.
D’autres manifestations similaires ont eu lieu dans différentes villes françaises, dont Marseille, Nantes et Grenoble, mais dont l’ampleur est restée limitée.
Dans le cadre de cette journée mondiale de contestation, des cortèges ont été organisés dans plus de 80 pays pour dénoncer le poids de la finance et réclamer une "démocratie réelle".
Environ 40.000 personnes se sont mobilisées au Portugal, moitié à Lisbonne, moitié à Porto, deux jours après l’annonce par le gouvernement de centre droit d’un nouveau budget de rigueur. En Grèce, 4.000 personnes se sont à nouveau donné rendez-vous sur la place Syntagma, point central des manifestations qui se succèdent depuis des mois contre la cure d’austérité sans précédent que connaît le pays.
Des milliers de personnes ont manifesté à New York, commençant dans la matinée au siège de la banque Chase, dans le quartier financier au sud de Manhattan, à l’appel d’"Occupy Wall Street". "Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street", scandaient les manifestants. "Nous sommes le peuple", "on nous a vendu", "nous voulons du travail", ajoutaient-ils.