L’organisation non gouvernementale « Promotion du Développement Économique et Social » (PDES) a critiqué, mardi à Genève, la situation des enfants dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, où ils sont victimes d’exploitation et d’une éducation militaire qui inculque la violence et la haine, contrairement aux normes internationales relatives aux droits de l’enfant.
Les responsables du « polisario » continuent d’exploiter les écoles et les programmes scolaires pour endoctriner les enfants avec les idéologies de l’organisation, prôner la violence et la haine, et glorifier la guerre et l’héroïsme militaire, ce qui est contraire aux exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui prévoit l’enseignement des principes et des valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance, a indiqué l’ONG lors du dialogue interactif avec la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la vente et l’exploitation d’enfants, dans le cadre de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH).
L’ONG, qui dispose d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), a ajouté que le « front polisario » s’efforce de créer un climat de tension à l’intérieur des camps, de jouer sur la corde sensible et d’encourager le port d’armes chez les enfants lors de toutes les cérémonies et célébrations.
Et de préciser que les enfants des camps de Tindouf participent à des entraînements militaires, à des actes de sabotage et d’intimidation, ainsi qu’à une guerre de propagande alimentée par la violence et la haine.
L’organisation a tiré la sonnette d’alarme sur ce qui s’est passé au poste frontière El Guerguerat lorsque le « polisario » a délibérément impliqué des dizaines d’enfants dans des actes d’intimidation, de sabotage et de ciblage du trafic transfrontalier.