Fusillade dans les bureaux de la Marine américaine à Washington : la police assure qu’il n’y a qu’un seul tireur
Les autorités américaines qui enquêtent sur la fusillade dans les bureaux de la Marine américaine à Washington ont indiqué qu’il n’y avait eu qu’un seul tireur.
Les autorités américaines qui enquêtent sur la fusillade dans les bureaux de la Marine américaine à Washington, qui a fait 13 morts et huit blessés, ont indiqué lundi 16 septembre qu’il n’y avait eu qu’un seul tireur. "Nous n’avons aucune preuve ni d’indication à ce jour, qu’il y ait eu un autre tireur, même si nous n’avons pas complètement exclu" cette hypothèse, a déclaré le maire de Washington, Vincent Gray.
"Nous sommes sûrs maintenant qu’il y avait une seule et unique personne responsable de la perte de vies dans l’immeuble", a déclaré la chef de la police de la capitale américaine, Cathy Lanier. Tout au long de la journée, les autorités ont cherché à vérifier si le tireur avait bénéficié ou non de la complicité d’un autre tireur, un Noir d’1,75 mètre âgé d’une cinquantaine d’années portant un uniforme vert olive et qui a été identifié dans une vidéo. Un troisième homme, un Blanc recherché dans un premier temps, a été mis hors de cause.
Le tireur, abattu par les forces de l’ordre, s’appelait Aaron Alexis, un Noir de 34 ans de Fort Worth (Texas) qui a servi dans la Marine de 2007 à 2011, avant de devenir informaticien pour un sous-traitant de Hewlett-Packard chargé de mettre à jour l’intranet de l’US Navy et des Marines. Il avait eu une "série d’incidents liés à son comportement" pendant qu’il était sous les drapeaux, a confié un responsable militaire sous couvert d’anonymat.
La police fédérale américaine a lancé un appel au public pour obtenir des renseignements sur le tireur. "Nous cherchons à savoir tout ce qui est possible sur ses récents mouvements, ses contacts et ses connaissances", a-t-elle ajouté. Ses motivations restent inconnues et "il n’y a aucune raison de penser à ce stade" qu’il s’agisse d’un acte terroriste, a affirmé le maire de Washington Vincent Gray, sans toutefois écarter d’office cette piste.
Cette fusillade en plein coeur de la capitale fédérale est la plus importante sur une implantation militaire depuis l’assassinat de 13 militaires sur la base de Fort Hood (Texas) en 2009.