Il a précisé que le gouvernement procéderait "si nécessaire à des ajustements" budgétaires, "mais au regard de la croissance constatée". Mais "il n’y a pas aujourd’hui de raison objective qui nous permet de procéder à une révision de croissance", a-t-il expliqué
Le Premier ministre s’exprimait lors une conférence de presse à Matignon au lendemain de la dégradation de la note de la dette souveraine de la France par Standard & Poor’s. "Cette décision était une décision attendue même si on peut la juger à contre-temps", a estimé François Fillon rappelant que "la note de la France", abaissée d’un cran, "reste donc parmi les meilleures du monde".
Il a ajouté que la France devait se rapprocher "le plus possible" des performances économiques de l’Allemagne et a exclu de nouvelles décisions au niveau européen, estimant qu’il fallait d’abord appliquer dans leur intégralité les annonces du sommet du 9 décembre dernier.