France-Maroc: signatures de trois accords

France-Maroc: signatures de trois accords
Saad Hassar, Secrétaire d’Etat marocain auprès du ministre de l’Intérieur, en visite mercredi à Paris, a été reçu par Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération auprès du ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes, et Claude Gueant, ministre de l’Intérieur, de l’Outre mer, des collectivités territoriales et de l’immigration.

l’issue de leur entretien, MM. Hassar et de Raincourt ont signé trois accords bilatéraux, d’un montant global de 2.850.000 euros auxquels s’ajoute une contribution marocaine de l’ordre de 1.500.000 euros, portant sur le renforcement de la gouvernance territoriale au Maroc.

Les trois accords signés s’inscrivent dans la continuité du programme d’Appui à la Décentralisation, et en faveur en faveur du renforcement de la gouvernance territoriale au Maroc.

L’accord portant sur l’accompagnement du processus de déconcentration sous la forme d’un fond de solidarité prioritaire (FSP), signé par M. Saad Hassar et Henri de Raincourt, vise à expérimenter de nouveaux dispositifs d’organisation et le pilotage de l’administration déconcentrée du ministère de l’Intérieur en privilégiant une démarche interministérielle associant les autres départements engagés dans les territoires. La majeure partie du programme sera dédiée à la poursuite de l’effort de professionnalisation des ressources humaines au bénéfice des hauts cadres centraux, mais surtout des cadres territoriaux, agents d’autorité et gestionnaires.

Les ressources humaines locales, facteur clé de réussite de la réforme, bénéficieront d’un programme de formation et d’échange adapté.

Les actions de coopération se concentreront sur 3 sites pilotes dans l’objectif de pouvoir ensuite diffuser les bonnes pratiques, autonomiser et pérenniser les dispositifs à l’échelle de tout le territoire marocain.

L’accord portant sur le soutien conjoint à la coopération décentralisée entre collectivités territoriales françaises et marocaines, également signé par les deux ministres, souligne le rô le éminent des autorités des deux pays dans la mise en œuvre des réformes au plus près des populations concernées.

Ce dispositif conjoint de soutien initié par la Direction Générale des collectivités territoriales marocaine et le service de coopération de l’ambassade de France à Rabat, sous l’égide de la délégation pour l’action extérieure des collectivités territoriales du MAEE comprend 3 volets : un appel à projets avec un cofinancement franco-marocain, une bourse des projets pour mettre en relation des collectivités marocaines et françaises, des séminaires de capitalisation afin de diffuser plus largement les bonnes pratiques.

Les deux ministres sont convenus que les transferts d’expériences que permet la coopération décentralisée, dès lors qu’ils s’inscrivent dans les thèmes retenus par les deux Etats et qu’ils correspondent aux compétences effectivement exercées par les collectivités marocaines, participent du progrès de la décentralisation au Maroc.

L’accent sera mis, lors du tout prochain appel à propositions, sur les projets qui permettront un renforcement des capacités à maîtrise d’ouvrage des collectivités territoriales marocaines notamment dans les domaines de la planification communale, des services publics locaux, du développement économique, des terroirs, de la valorisation du patrimoine et de la protection de l’environnement.

Les ministres ont tenu à remercier les réseaux d’élus pour leur mobilisation en faveur de la coopération décentralisée et les ont invités à consolider encore leurs échanges.

L’accord entre les inspections générales des deux ministères de l’Intérieur, Inspection Générale de l’administration, côté français, et Inspection Générale de l’administration territoriale, côté marocain, a été signé par les deux chefs de corps, Michel Sappin et le Wali Larbi Mourid.

Le programme d’échanges correspondant vise à consolider les acquis d’un jumelage institutionnel entre les deux inspections arrivé à échéance. Il cible les missions de conseils et d’audits en tant que vecteurs de promotion des principes de la bonne gouvernance locale.

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