Le déficit énergétique est passé l’an dernier de 39,3 milliards à 46 milliards d’euros, soit une dégradation de 6,7 milliards, ont-elles précisé.
Cette contre-performance n’est pas due à un recul de la vente des produits français à l’étranger. Au contraire, certains secteurs ont même enregistré de bons résultats comme c’est le cas notamment de l’automobile (dont les exportations progressent de 7,9% à 35,5 milliards), des produits chimiques, parfums et cosmétiques (+3,1% à 58,3 milliards), de l’agroalimentaire (+2% à 62,4 milliards), ou du luxe (+6,3% à 51,3 milliards). Les exportations dans l’aéronautique restent également dynamiques (+2,7% à 57,2 milliards), «grâce à une nouvelle année record pour Airbus (800 livraisons)», soulignent les Douanes.
La détérioration tient essentiellement à la facture pétrolière, qui s’est élevée l’an dernier à 46 milliards d’euros. Elle pèse désormais «près des deux tiers » du déficit commercial de la France.
Après plusieurs années de baisse, la facture énergétique a fortement augmenté en 2017 (+24%) et 2018 (+17%) «en raison de la nette remontée du prix du pétrole et de l’augmentation des quantités importées», explique-t-on.