« L’aide sera versée au prorata des surcoûts, pour aider l’ensemble des établissements, parce que tous sont soumis à la hausse des prix de l’énergie », a précisé la ministre dans une entrevue au journal « Les Echos ».
Une première partie de cette aide concerna tous les établissements, la seconde sera versée au cas par cas. Les réserves financières des établissements seront mises à contribution.
« Ce fonds sera utilisé pour les établissements d’enseignement supérieur comme les organismes de recherche, ainsi que pour les Crous », détaille Mme. Retailleau.
La ministre assure par ailleurs que les établissements sont pleinement engagés dans une démarche de sobriété énergétique et établissent actuellement des plans de sobriété qui vont conduire à une réduction de la consommation d’énergie de 5 à 10 % dès 2023.
Mme. Retailleau n’exclut pas d’avoir aussi recours à la réserve de précaution, prévue par la loi de Finances si les surcoûts continuent d’augmenter.
Les surcoûts énergétiques pour les établissements d’enseignement supérieur sont estimés à 500 millions d’euros pour 2023 par rapport à 2021. Pour les organismes de recherche, les surcoûts pourraient atteindre 100 millions d’euros en 2023 par rapport à 2021.