France: chômage en hausse au 1er trimestre 2012

Le taux de chômage en France métropolitaine s’est établi à 9,6% de la population (10% en comptant les DOM) au premier trimestre 2012, selon les chiffres trimestriels diffusés par l’INSEE jeudi matin, soit une hausse de 0,3 point par rapport au quatrième trimestre 2011.

Au sens du Bureau international du travail (BIT), la France métropolitaine comptait au premier trimestre de l’année 2,7 millions de chô meurs. Plus généralement, 3,5 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaitent travailler, qu’elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu’elles recherchent ou non un emploi, précise l’INSEE.

Le taux d’emploi en CDI a progressé de 0,1 point au premier trimestre 2012 pour s’établir à 48,8% de la population des 15-64 ans. Le taux d’emploi en CDD/intérim est stable sur un an et s’établit à 6,7%.

Les critères du BIT pour établir ce taux correspondent à une personne sans travail, disponible dans les deux semaines et qui a entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent, ou a trouvé un emploi commençant dans les trois mois.

Sur France-Info, le ministre du Travail Michel Sapin a reconnu qu’il y avait "urgence". Selon lui, il faut "retrouver le chemin de la croissance", "parce que les emplois ne se créent pas par miracle", et avoir une "politique de l’emploi", c’est-à-dire les "outils qui permettent d’agir".

Il a cité "les contrats de génération" et les "emplois d’avenir", ainsi que la suppression de "dispositions incitatives au chômage", comme "l’encouragement aux heures supplémentaires". "Ce sera de la concertation, qui nous permettra de déboucher rapidement", a ajouté le ministre du Travail.

"Personne ne va dire aux Français ‘la hausse s’arrête parce que le président de la République à l’Elysée à changé’ (…) Il ne suffit pas d’avoir un président de la République différent, il faut aussi une majorité", a poursuivi M. Sapin en référence aux législatives, qui se tiennent les 10 et 17 juin.

Il a rappelé que la droite faisait "campagne contre" les contrats de génération et les contrats d’avenir. "Si elle est majoritaire, cela ne se fera pas" et il est donc "important d’avoir une majorité pour porter ces propositions-là".

Mais, a-t-il renchéri, "en 2013, ces outils seront effectifs. Ils agiront et ils permettront, accompagnés de toutes les grandes politiques en faveur de la croissance, de changer les choses", a-t-il conclu.

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