Forum Crans Montana: rencontre sur les villes intelligentes et les progrès accomplis par le Maroc
Dans le cadre du Forum Crans Montana de Dakhla, une rencontre a passé en revue l’expérience du Maroc dans le domaine des villes intelligentes, notamment à Rabat, Casablanca et Marrakech, en présence de maires de cités africaines.
Ainsi, le vice-président de l’association des présidents des conseils communaux, Mohamed Yassine Daoudi, a souligné que l’orientation du Maroc dans ce domaine n’est pas anodine mais plutôt le fruit d’une vision profonde conduite par le Roi Mohammed VI, en consécration du principe de décentralisation en vue de faire de l’espace territorial un pilier du développement socio-économique.
M. Daoudi a estimé qu’une Afrique puissante et moderne doit passer par la digitalisation des services de proximité, évoquant certains exemples de villes africaines qui ont rééditer le parcours de villes intelligentes asiatiques et européennes.
Cette orientation est dicté par les horizons prometteurs de la transformation digitale en faveur des populations locales et du développement durable, a-t-il ajouté, précisant que l’ouverture sur les technologies n’est pas seul à même de réaliser ces objectifs et d’améliorer la qualité de vie des citoyens.
Dans la même lignée, l’académicienne et experte internationale en smart cities, Mme Awatef Hayar, s’est arrêtée sur l’approche marocaine dans le domaine des villes intelligentes, notamment à Casablanca, et son rôle dans la création des richesses.
Le Maroc a mis les nouvelles technologies développées dans les villes intelligentes à la disposition des citoyens pour améliorer leurs conditions quotidiennes, a retenu Mme Hayar. Elle a, dans ce contexte, appelé les entreprises africaines s’activant dans le domaine des solutions et des pratiques intelligentes à élaborer des stratégies numériques continentales ambitieuses et à consolider le développement économique africain de manière « globale et durable » à travers l’intégration des solutions intelligentes dans l’agenda régional.
Les interventions lors de cet évènement parallèle ont insisté, d’autre part, sur la nécessité d’une volonté politique et l’impératif de mettre en place un arsenal juridique adéquat pour assurer une transition dans la douceur de la transition vers des cités intégrées et proches des citoyens. Ils ont appelé également les collectivités locales africaines à ériger la transformation numérique au premier rang des priorités fondamentales dans le cadre de partenariats décentralisés sud-sud.