Flambée de violence dans le nord du Nigeria, Boko Haram soupçonnée

Un triple attentat suicide contre des installations militaires et trois bombes ont frappé vendredi la plus grande ville du nord du Nigeria, Maiduguri.

Des activistes ont parallèlement lancé une offensive contre deux autres villes plus à l’ouest, selon des témoins.

La secte islamiste radicale Boko Haram multiplie les attaques contre le pouvoir et les symboles religieux, notamment dans l’état de Borno, dans le nord-est du Nigeria.

"Un soldat et six civils ont été blessés par les trois kamikazes, qui ont déclenché plusieurs explosions", a dit le lieutenant colonel Hassan Mohammed à Reuters.

Dans les villes de Damaturu et Potiskum, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Maiduguri, "des bombes ont explosé dans plusieurs postes de polices et églises", a dit Oumar Gambo, un habitant de Damaturu.

Un journaliste local a dit sous le sceau de l’anonymat avoir vu dix activistes attaquer une mosquée et un commissariat.

"Boko Haram a pris le contrôle des villes et les forces de sécurité les combattent. Personne n’est en sécurité", a raconté Mammam Mohammed, un habitant de Potiskum.

Boko Haram veut dire en haoussa "L’éducation à l’occidental est un péché". Ses membres prônent un islam radical et rigoriste.

D’après des responsables nigérians et des diplomates, la secte a renforcé ses liens avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), branche d’Al Qaïda dans la bande sahélo-saharienne.

Boko Haram a revendiqué la responsabilité de l’attentat au véhicule piégé qui a fait 23 morts et dévasté le siège des Nations unies à Abuja en août.

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