Les Merengue, qui n’ont moissonné qu’un seul point, doivent ainsi provisoirement céder la première place au Betis Séville, vainqueur lui d’un match complètement fou sur la pelouse de l’Athletic Bilbao (5-3).
Comme lors de leur dernière confrontation en Liga (0-0), les Merengue ont donc dû se partager les points avec un Valence qui, sous la férule de son nouvel entraîneur, l’Argentin Mauricio Pellegrino, se sera montré un peu court en attaque, mais très solide en défense.
Redoutant sans doute le jeu rapide de Valence au milieu, Mourinho avait choisi de titulariser Lassana Diarra dans l’axe et Fabio Coentrao sur le cô té gauche. Devant, Higuain se voyait préféré à Benzema, à l’inverse de la hiérarchie de la saison passée.
L’Argentin ne tardait pas à donner raison à son entraîneur en marquant dès la 10e minute. Magnifiquement servi par Di Maria, de retour à son meilleur niveau après ses nombreuses blessures de la saison dernière, "el Pipita" devait certes s’y reprendre à trois fois face à un Diego Alves aux réflexes étonnants, mais ouvrait tout de même le score pour les Blancs.
Mais après quarante minutes très commodes pour les Merengue, Valence émergeait enfin de sa torpeur. Et sur un coup franc superbement exécuté par Tino Costa, Jonas profitait d’un violent choc entre le défenseur central Pepe et son capitaine Casillas pour égaliser de la tête (1-1; 41).
Valence sauvé par Diego Alves
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Sonné, Pepe devait céder sa place à la pause à Albiol. Dans le deuxième acte, le Real, obligé, par son statut, de l’emporter à domicile, revenait à la charge. Il ne manquait ainsi pas grand-chose pour qu’Higuain ou Benzema, entré en jeu, redonnent l’avantage aux leurs.
Mais Valence, protégé par un Diego Alves inspiré et par une chance favorable, aura tenu bon.
Dans l’autre match d’ouverture de cette Liga, le Betis Séville l’a emporté sur un score-fleuve (5-3) face à l’Athletic de Marcelo Bielsa, dans un match au scénario trépidant.
Ayant commencé la rencontre sur un ton morose, à l’unisson avec l’ambiance d’un club actuellement contrarié par la situation de ses deux perles – Javi Martinez et Llorente, sur le départ – Bilbao s’est rapidement vu mené 3-0.
Mais, alors qu’on pensait le match déjà tranché, des buts de De Marcos et un doublé de San José ont ramené les Basques dans la partie. Loin de paniquer face à cette brusque réaction, les Andalous ont au contraire su répliquer par Pozuelo (79) et Jorge Molina (86), s’imposant ainsi dans un final haletant.