"Ce qui se passe depuis ce matin est dangereux et a un impact direct sur la marche du pays et de la révolution", a affirmé le gouvernement dans ce texte, faisant allusion aux violents affrontements qui ont fait samedi un mort au Caire.
"Manifester pacifiquement est un droit constitutionnel inaliénable", mais "le fait que les événements se sont déroulés de cette manière (…) nécessite de la part de tous de se montrer raisonnables et responsables", a poursuivi le conseil des ministres, qui dépend de l’armée depuis le départ du président Hosni Moubarak chassé par une révolte populaire en février.
Le gouvernement a dit examiner actuellement "les circonstances (dans lesquelles se sont déroulés) les événements" qui "seront exposées dans la transparence et la clarté au peuple dans les jours à venir", a poursuivi le communiqué.
"Nous sommes à une période charnière et à la veille des élections législatives (…) l’échéance la plus importante de la révolution, ce qui implique de faire appel à la raison et de faire passer l’intérêt du pays et de la révolution en premier", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le gouvernement égyptien a annoncé la tenue d’une réunion dimanche afin de discuter des événements sur la place Tahrir.
Cependant, un responsable de la sécurité a fait état de rassemblements de contestataires devant les bâtiments de la direction de la sécurité à Alexandrie (nord), ainsi que dans les villes d’Assouan (sud) et de Suez, sur la mer Rouge.