DSK s’invite dans le débat d’entre-deux tours

an plus tô t, faisait figure de favori pour devenir son candidat à la présidence de la République, Dominique Strauss-Kahn, aujourd’hui infréquentable pour le PS.

"Je ne prendrai pas de leçon d’un parti politique qui a voulu avec enthousiasme se rassembler derrière Dominique Strauss-Kahn", a fulminé le président-candidat au cours du débat télévisé d’entre-deux-tours.

"Ce n’est pas moi qui ai nommé Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI", a immédiatement répliqué François Hollande, visiblement embarrassé par l’allusion à DSK.

"Je le connaissais moins bien que vous", a glissé Nicolas Sarkozy, flairant une possible faille chez son adversaire. "Vous le connaissiez sans doute bien pour le nommer à cette fonction", lui a répondu le député de Corrèze, en référence à la direction du Fonds monétaire international.

"J’ai voulu que l’opposition ait des responsabilités et, franchement, quand on a découvert le vrai visage de M. Strauss-Kahn, on a été étonné", a poursuivi le chef de l’Etat. "Mais que vous, vous osiez me dire que vous le connaissiez pas, ça, c’est un peu curieux", a-t-il insisté.

"Vous pensez que je connaissais sa vie privée?", a esquivé le candidat socialiste. "Vous aviez des informations? Moi, je n’en avais pas".

"Ponce Pilate!", a alors lancé Nicolas Sarkozy, apparemment désireux d’exploiter l’embarras suscité au PS par les démêlés judiciaires de DSK.

"C’est pas Ponce Pilate", s’est défendu François Hollande. "Vous avez des informations, vous? Comment j’en aurais? Par quel moyens, par quelle procédure? Vous pensez que vous connaissez la vie privée de vos collaborateurs ou de vos amis? Moi pas".

"Ne vous défaussez pas à ce point-là", a conclu le président-candidat, mettant un terme à l’échange.

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