Prenant la parole pour la première fois depuis quatre mois, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international a exprimé ses regrets après ses démêlés judiciaires aux Etats-Unis, où il a été accusé de tentative de viol.
Il a affirmé avoir eu une relation "inappropriée" mais non tarifée et "sans violence" avec une femme de chambre dans un hôtel de New York.
"Ce qui s’est passé ne comprend ni violence ni contrainte, ni agression ni aucun acte délictueux, c’est le procureur qui le dit, ce n’est pas moi", a-t-il déclaré sur TF1.
"Ce qui s’est passé c’est non seulement une relation inappropriée, mais plus que ça, une faute vis-à-vis de ma femme, mes enfants et de mes amis, des Français", a-t-il ajouté.
"J’ai manqué mon rendez avec les Français", a poursuivi l’ancien ministre.
Il a dit "regretter infiniment" cette "faute morale".
"J’ai tout perdu dans cette histoire", a-t-il ajouté. "Je comprends que cela ait choqué, je l’ai payé lourdement je le paie toujours".
Il a ajouté qu’il ne serait "évidemment" pas candidat à la présidence de la République et qu’il ne s’imiscerait pas dans la primaire socialiste en vue de l’élection de 2012.
"Je ne suis candidat à rien et dans ces conditions, je vais d’abord me reposer, je vais retrouver les miens, je vais prendre le temps de réfléchir. Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d’être utile au bien public et on verra", a-t-il conclu.