Dans son point épidémiologique hebdomadaire publié jeudi soir, Santé Publique France note désormais entre 4 et 8 épisodes rapportés par semaine. Elle estime toutefois qu’il n’existe pas pour l’instant de diffusion « significative » de ce variant préoccupant détecté pour la première fois fin avril en France.
Au total, au 11 mai, « 24 épisodes impliquant au moins un cas » de variant indien ont été rapportés en France, dans sept régions métropolitaines ainsi qu’en Guadeloupe où il avait été repéré en premier en mars sur des voyageurs en transit en provenance d’Inde, détaille l’organisme, soulignant que « la grande majorité des épisodes déclarés à ce jour est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde », à l’exception de deux clusters familiaux, un en Auvergne-Rhône-Alpes et l’autre en Ile-de-France.
« L’identification de ces 2 épisodes sans lien avec l’Inde laisse suspecter que des chaînes de transmission du lignage B.1.617 se soient produites, de façon locale, autour de cas importés », ajoute l’autorité sanitaire, affirmant qu’à ce jour « aucun élément en faveur d’une diffusion communautaire significative n’a été rapporté en France ».
Le variant indien a été classé cette semaine par l’Organisation mondiale de la Santé comme « préoccupant », aux côtés des variants britannique, sud-africain et brésilien.
Cependant, selon l’Agence européenne du médicament (EMA), les vaccins anti-Covid utilisant la technologie de l’ARN messager, comme ceux de Pfizer-BioNtech et Moderna, semblent efficaces contre cette variante.