« Je suis aussi fortement inquiet du fait qu’avec la progression du variant vers l’est, nous devons encore nous attendre à voir le plein impact (du virus) …. Nous assisterons à un impact plus sévère de la maladie chez les non-vaccinés », a déclaré M. Kluge lors d’une conférence de presse en ligne mardi.
De l’avis du responsable de l’OMS, le variant Omicron se propage actuellement vers les Balkans et est déjà présent dans 50 des 53 pays composant la région d’Europe et d’Asie centrale.
« A ce rythme, l’Institut pour la mesure et l’évaluation de la santé (IMHE) prédit que plus de 50% de la population de la région sera infectée par le variant Omicron dans les 6 à 8 prochaines semaines », a-t-il mis en garde, ajoutant que les hospitalisations étaient en hausse en raison de l’ampleur sans précédent des contaminations dans la région.
Pour mieux gérer l’impact destructeur du coronavirus sur les services de santé, les économies et les sociétés, M. Kluge a plaidé pour des mesures concrètes, y compris une action immédiate et la planification de différentes éventualités, ainsi que la définition de priorités des systèmes de réponse lors de « la fenêtre d’opportunité qui est en train de se fermer ».
Le responsable de l’OMS a également souligné l’importance de protéger les populations vulnérables et de « réduire les perturbations pour les systèmes de santé et les services essentiels », appelant les écoles à rester ouvertes.
« Maintenir les écoles ouvertes bénéficie considérablement au bien-être mental, social et éducatif des enfants. Les établissements scolaires doivent être les derniers à fermer et les premiers à rouvrir », a assuré M. Kluge.