Quelque 14.000 ressortissants français, parmi lesquels la moitié de binationaux, étaient enregistrés en Côte d’Ivoire avant les violences post-électorales, qui ont fait 179 morts depuis la mi-décembre, selon l’ONU. Plusieurs centaines d’entre eux ont déjà quitté le pays après les affrontements meurtriers survenus entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et ceux de son rival du second tour à la présidentielle, Alassane Ouattara.
Une grande partie de la communauté internationale, notamment l’ex-puissance coloniale française, appelle Laurent Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel, à céder la présidence à son rival, déclaré vainqueur par la commission électorale.