Ces événements comprennent notamment « les menaces lancées récemment par quelques commandants des forces de sécurité nationales de recourir à des solutions militaires, la confrontation qui a eu lieu entre les Forces nouvelles et les forces de sécurité nationales près de l’Hôtel du Golf le 13 décembre, et les marches prévues par les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix », a ajouté ce porte-parole, Martin Nesirky, dans une déclaration.
« Le Secrétaire général réitère son appel à toutes les parties ivoiriennes ainsi qu’à leurs sympathisants pour qu’ils fassent preuve de patience et s’abstiennent de toute action qui puisse, de manière accidentelle ou délibérée, mener à la violence », a-t-il encore dit. « Il souligne le fait que, dans un climat politique actuel aussi tendu, de telles actions pourraient avoir des conséquences imprévisibles, y compris le retour à la guerre civile. Le Secrétaire général tient donc à rappeler à tous ceux qui commettent ou incitent à commettre de tels actes de violence, ainsi que ceux qui utilisent les média à cet effet qu’ils seront tenus responsables de leurs actes. »
Le Secrétaire général de l’ONU a, une fois de plus, appelé le Président sortant Laurent Gbagbo « à respecter la volonté du peuple ivoirien, exprimée de façon démocratique lors du deuxième tour de l’élection présidentielle, et à se retirer afin que le Président élu Ouattara puisse assumer son mandat. »
Le Secrétaire général reste en contact étroit « avec toutes les parties ivoiriennes, ainsi qu’avec les dirigeants régionaux et internationaux qui continuent d’exiger une sortie pacifique de la crise et le respect de la volonté du peuple », a précisé son porte-parole.
La situation en Côte d’Ivoire a été évoquée lors d’une rencontre mercredi au siège de l’ONU à New York entre Ban Ki-moon et le Vice-Président américain Joseph Biden. "Ils ont discuté de la Côte d’Ivoire et ont jugé nécessaire de réduire la tension", a précisé le porte-parole du Secrétaire général à l’issue de la rencontre.