Dans la matinée, des tirs avaient été entendus près de l’hôtel occupé par le camp Ouattara, fortement soutenu par la communauté internationale comme président légitime de la Côte d’Ivoire.
Pour presser le président sortant M. Gbagbo de quitter le pouvoir, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé d’interdire les visas vers l’Europe et de geler les actifs financiers de toute personne “qui bloque le processus de paix et de réconciliation nationale et qui en particulier menace l’issue du processus électoral”. Le Fonds monétaire international a déjà indiqué qu’il ne coopérerait pas avec la Côte d’Ivoire avant que le gouvernement actuel ne s’efface.
De son côté, l’Union africaine (UA) s’est située dans la perspective de résoudre le conflit politique en Côte d’Ivoire et elle fera tout son possible pour y aboutir, a affirmé lundi le président de la Commission de l’UA, M. Jean Ping.
Comme l’UE, les Etats-Unis, l’Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et le Conseil de sécurité des Nations unies ont tous reconnu la victoire de M. Ouattara.