A la question d’une lectrice du quotidien s’inquiétant que la France puisse ainsi se "vendre" au Qatar, M. Ayrault répond que "la France fait aussi des investissements à l’étranger. Dans une économie ouverte, il ne faut pas décourager les investissements étrangers".
Mais, ajoute-t-il, "je tiens à ce qu’ils se fassent dans la transparence, qu’ils ne mettent pas en cause notre souveraineté et notre indépendance. Il faut être extrêmement vigilant, il y a des contrôles. L’Etat se protège". S’agissant précisément du fonds franco-qatari évoqué, dit encore le chef du gouvernement, "il est modeste: 100 millions d’euros".
Rappelons que le premier ministre du Qatar avait déclaré en Octobre que Doha " n’avait aucune arrière-pensée politique concernant ses investissements en France".