Lors d’une rencontre avec l’envoyé spécial de l’ONU pour le Proche-Orient, Robert Serry, le ministre s’est déclaré "indigné par le communiqué du Quartette qui a ignoré les victimes égyptiennes et évoqué la situation sécuritaire dans le Sinaï d’une manière qui n’est pas satisfaisante pour l’Egypte", a affirmé à la presse la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Menha Bakhoum.
M. Amro a souligné que "l’Egypte considère que la sécurité du Sinaï est une affaire intérieure et ne doit pas être évoquée dans de tels communiqués", a ajouté Mme Bakhoum.
Le communiqué du Quartette affirme "son inquiétude concernant la situation de la sécurité dans la péninsule du Sinaï".
"Les engagements récents du gouvernement égyptien à traiter la question de la sécurité sont importants et le Quartette encourage le gouvernement égyptien à trouver une solution définitive à la question de la sécurité du Sinaï", a indiqué le communiqué du Quartette qui comprend les Etats-Unis, la Russie, l’Union européenne et les Nations unies.
Dans ce communique, le Quartette a notamment mis en garde contre un "risque d’escalade" après les violences à Gaza ou à partir de ce territoire, tout en appelant à la "retenue".
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Egypte, a affirmé dimanche son "refus de toute ingérence d’une quelconque partie dans la sécurité du Sinaï".
"L’Egypte refuse toute ingérence d’une quelconque partie en paroles ou en actes ou par l’expression d’avis concernant la sécurité du Sinaï qui est une affaire purement égyptienne", a affirmé un communiqué officiel après une réunion regroupant le chef du CSFA, el Maréchal Hussein Tantaoui, le chef d’état-major, le général Sami Anan, le Premier ministre Essam Charaf et des membres de son gouvernement.