"Cette souveraineté et cette indépendance passent par un dynamisme économique retrouvé. "Or l’impression que nous avons aujourd’hui, c’est que nous ne sommes pas un pays dynamique", a-t-il dit. "Il faut remettre de l’innovation, de l’invention, de la production" et faire porter l’effort sur l’appareil productif. Troisième volet de ce "projet français", a-t-il poursuivi, il faut "une France écologique" dotée d’une politique énergétique à la fois capable de rendre le pays plus compétitif et protectrice pour l’environnement.
La France doit enfin être "solidaire" pour être "forte", ce qui ne se résume pas à des mécanismes redistributifs, a dit François Hollande. "C’est une question qui n’est pas réglée : est-ce que dans dix ans on sera capable d’être encore ensemble quand il y a autant de forces qui divisent, qui séparent, qui opposent ?" s’est-il interrogé. Les décisions à prendre pour parvenir à ces quatre objectifs doivent être prises dès maintenant, a insisté François Hollande, qui n’est cependant pas allé au-delà de ce cadre général