Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne et au président du Conseil européen, les cinq pays estiment que les « livraisons de doses de vaccins par les laboratoires pharmaceutiques aux différents États membres de l’UE ne sont pas effectuées de façon équitable ».
« Si ce système devait perdurer, il continuerait à créer et à exacerber d’énormes disparités entre les États membres d’ici à l’été, de sorte que certains d’entre eux seraient en mesure d’atteindre l’immunité de groupe en quelques semaines, tandis que d’autres seraient à la traîne », selon la lettre de Sebastian Kurz et ses quatre homologues.
« Par conséquent, nous vous demandons d’organiser une discussion sur cette question importante entre les dirigeants le plus tôt possible », ajoutent les auteurs de la lettre.
Vendredi, le chancelier autrichien Sebastian Kurz avait déjà fustigé une répartition inégale des vaccins anti-Covid entre pays et lancé un appel « urgent à la transparence totale ».
Il a également accusé certains Etats membres de l’Union européenne, sans les nommer, d’avoir conclu en coulisses « des contrats » avec des laboratoires pharmaceutiques.
Un porte-parole de la Commission européenne avait cependant expliqué qu’il appartenait aux États membres de « demander plus ou moins d’un vaccin donné ».