La tentative de coup d’Etat, qui avait duré deux jours, visait à porter à la tête du pays Pedro Carmona, président du syndicat patronal Fedecamaras.
Après l’échec de cette tentative de renversement, Hugo Chavez avait bénéficié d’un soutien populaire accru, ce qui l’avait incité à radicaliser sa "révolution bolivarienne".
La télévision publique a multiplié samedi les émissions à la gloire du "Comandante", mort d’un cancer le 5 mars dernier, en présentant le candidat de l’opposition à l’élection présidentielle, Henrique Capriles, comme l’héritier politique de "l’oligarchie de droite" à l’origine de la tentative de coup d’Etat de 2002.
Les milices chavistes ont elles aussi fêté samedi cet anniversaire à Caracas, la capitale. L’un après l’autre, Nicolas Maduro, président par intérim et candidat à la succession de Chavez, a décoré des membres de ces milices, groupes civils armés créés en 2009 pur défendre la "révolution bolivarienne" et éviter que se reproduise un coup de force comme en 2002.
Aux cris de "Vive Chavez!", Nicolas Maduro a lancé: "Honorons sa mémoire, son legs".
Furieuse, l’opposition a déposé plainte auprès de la commission électorale, estimant que la chaÂŒne de télévision publique Venezolana de Television (VTV) violait la loi en diffusant des émissions politiquement orientées.