C’est donc une finale 100% allemande entre le favori Bayern et l’outsider Borussia qui se tiendra le 25 mai à Londres, où l’on aimera la bière encore un peu plus que d’habitude.
C’est une petite surprise mais aussi une formidable récompense pour un football allemand ambitieux et offensif et une Bundesliga où s’épanouissent de nombreux jeunes talents dans des stades pleins et magnifiques.
Et si mardi, le Borussia s’est offert une bonne trouille dans les dix dernières minutes à Madrid, le Bayern a lui tranquillement géré son affaire, en très impressionnant patron.
Après quelques jours passés à se remettre de la correction reçue à l’aller, les Barcelonais avaient pourtant repris un peu de poil de la bête.
Ils s’étaient même remis à y croire, un tout petit peu, convoquant l’orgueil, la foi ou l’innocence de l’enfance pour accompagner ce mince espoir.
Mais sans Messi, cela ne pouvait pas suffire. L’absence de l’Argentin -qui semblait pourtant remis de sa blessure à la cuisse gauche- c’était le coup de grâce, comme un cinquième but à remonter.
