« Aussi longtemps qu’un accord est possible, nous continuerons à négocier et, en parallèle, nous continuerons à renforcer les plans d’urgence » pour faire face à un éventuel Brexit sans accord, a déclaré lors d’une conférence de presse Heiko Maas, dont le pays assure jusqu’à la fin de l’année la présidence du Conseil de l’Union européenne.
Les négociations entre Britanniques et Européens pour tenter d’arriver à conclure un accord post-Brexit ont fait quelques progrès mais des blocages persistent en particulier sur le sujet hypersensible de la pêche, ont indiqué lundi des diplomates européens.
« Les prochains jours sont importants » si l’on veut qu’un accord commercial entre les Britanniques et l’UE, soit en place au 1er janvier 2021, a prévenu le négociateur européen, Michel Barnier.
Les discussions butent depuis le départ sur trois sujets: l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, la manière de régler les différends dans le futur accord et les conditions que les Européens exigent des Britanniques pour éviter toute concurrence déloyale.
Sans accord commercial, les échanges du Royaume-Uni avec l’UE se feront selon les seules règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de droits de douane et de quotas, au risque d’un nouveau choc pour des économies déjà fragilisées par le coronavirus.