Cette initiative, la première sous la direction de Markus Kamieth, PDG depuis avril, a pour objectif d’augmenter la rentabilité de l’entreprise, notamment face aux coûts énergétiques élevés. Elle prévoit de réduire les coûts opérationnels, de revoir à la baisse les dividendes et de recentrer BASF sur ses activités clés, selon un communiqué du leader mondial de la chimie.
Pour garantir une croissance rentable et créer de la valeur pour ses actionnaires, BASF, qui fourni des produits chimiques pour les secteurs de l’automobile, de l’agriculture et de la construction, mettra l’accent sur la génération de liquidités, la réduction des dépenses d’investissements et la poursuite de ses efforts d’économies, a précisé Dirk Elvermann, directeur financier du groupe.
En ce qui concerne les dividendes, le groupe dont le siège est basé à Ludwigshafen, dans le land de Rhénanie-Palatinat (sud-ouest), prévoit de distribuer au moins 12 milliards d’euros à ses actionnaires entre 2025 et 2028, à travers des dividendes et des rachats d’actions. Cependant, dès 2024, le dividende par action sera ramené à 2,25 euros, contre 3,40 euros en 2023.
BASF entend également renforcer la compétitivité et la durabilité de son site de Ludwigshafen, avec pour objectif de réduire les coûts de 2,1 milliards d’euros par an d’ici fin 2026. Par ailleurs, l’entreprise s’engage à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, avec une réduction intermédiaire de 25% de ses émissions d’ici 2030.
Dans le cadre de sa stratégie « Winning Ways », articulée autour de quatre piliers (concentrer, accélérer, transformer et gagner), BASF distinguera désormais ses activités principales de ses activités autonomes, afin d’optimiser la valeur de ces deux segments.