Le secrétaire au Trésor, Jack Lew, a demandé la démission de Steven Miller, réclamée par l’opposition, dans l’espoir de rétablir la confiance de l’opinion dans l’Internal Revenue Service, a déclaré le président américain lors d’une courte intervention mercredi à la Maison blanche.
"Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour garantir que de tels faits ne se reproduisent pas", a dit Barack Obama, qui a promis d’œuvrer avec le Congrès à l’élaboration de nouvelles normes de régulation.
L’IRS focalise la colère de l’opposition républicaine depuis les déclarations de l’une de ses responsables, Lois Lerner, qui a reconnu vendredi que des groupes dont le nom comportait les mots "Tea Party" ou "patriote" avaient été ciblés ces dernières années en vue d’un contrôle accru pour leurs demandes d’exonération fiscale.
Même si elle a dit que la Maison blanche n’avait joué aucun rôle dans cette sélection, le scandale embarrasse le gouvernement fédéral, déjà attaqué pour sa gestion de l’assaut contre le consulat de Benghazi, en Libye, le 11 septembre 2012 et, tout récemment, pour la saisie par le ministère de la Justice de relevés téléphoniques de journalistes de l’agence Associated Press.